84. Samedi 4 et dimanche 5 décembre 2010
Posté par alainouaga le 27 décembre 2010
Samedi 4 décembre
=> Petit déjeuner avec Jacques (girondin qui travaille avec le village de Saponé au sud de Ouagadougou).
Il m’a fait connaître un maquis situé en direction du barrage.
=> Visite de Pascal qui a en charge la classe de Cm2 de l’école de Gounghin nord D.
Il a 68 élèves et commence une correspondance avec une classe de Cm de l’école Jean Jaurès de Floirac près de Bordeaux.
Je lui confie l’enveloppe avec le courrier des élèves de Floirac.
=> En me rendant au cyber, je passe devant l’école Kinde Oumar.
Je monte au deuxième étage pour rencontrer la classe de Cm2.
Les élèves me connaissent.
Le maître présent assure la classe en attendant le retour du maître titulaire qui a eu un accident.
Les élèves ont déjà commencé à répondre au courrier des élèves de Sourzac.
=> j’arrive ensuite au cyber situé près du marché du canal de Paspanga.
Je communique par mail mes « notes » des 3 jours précédents.
=> A mon retour, Jacques me permet de faire connaissance avec Modeste qui est un animateur burkinabé qui vient de passer plusieurs mois dans une maison de jeunes à Blanquefort près de bordeaux.
Il est spécialisé en théâtre et danse.Nous parlons de nos activités.
=> Comme convenu, Noufou (comédien du théâtre de la fraternité) me « remorque » dans les quartiers nord est de Ouaga, plus loin que le centre culturel de Gambidi.
Il souhaite me présenter son père qui est de passage à oOuagadougou.
Je vis un grand moment d’émotion en échangeant avec un « sage », chef de famille de 38 membres qui l’entourent en permanence.
Cet homme calme aborde avec moi des sujets divers.
Je ne vois pas le temps passer en sa présence.
Je conserverai un excellent souvenir de cet échange. (merci pour tout ce que j’ai appris sur la chasse à la hyène et au porc épic).
=> Petit détour pour que Noufou puisse passer un moment à la fête d’un mariage auquel il était invité.
Encore un grand moment pour moi.Je suis le seul blanc et bénéficie d’un spectacle que je n’oublierai pas: danses, musiques et costumes traditionnels.
Je suis invité à danser avec une queue de vache dans la main. Les musiciens jouent un instant pour moi. La nuit est tombée. J’ai presque les larmes aux yeux d’émotion. Merci noufou !
=> Retour à Dapoya.
Fatigué, je prends un repas léger, une douche et je me couche tôt.Demain dimanche à 9 h, Lassane (enseignant à paspanga D) viendra me chercher pour me conduire à une réunion.
Dimanche 5 décembre
=> Vers 9 h, Lassane est venu me chercher à dDapoya pour me remorquer jusqu’à Koulouba et ainsi me faire participer à une réunion du bureau d’une association de son village.
Il s’agit du village de Sabtemga dans la province de Boulgou (sud-est de Ouagadougou).
L’accueil est très chaleureux.Après les présentations, il est question de réexaminer les statuts de l’association qui porte le nom de « kudulé » (« se connaître » enBissa).
Les échanges sont nombreux et très courtois.Les sujets abordés suscitent l’intérêt de tous.La réunion se termine vers 12 h.
J’exprime mes remerciements à l’ensemble des membres et souhaite « bon courage » pour la réussite des futures actions à entreprendre.
Lassane me « remorque » de nouveau vers Dapoya.
Je mange ensuite avec l’équipe de girondins présents à obp dans le cadre des activités avec le village de saponé.
=> Après midi « cool » à obp en raison de la forte chaleur de ce dimanche (douche, sieste, écoute radio France internationale, contacts tel et sms pour organiser journée de demain.
=>Dans la soirée, je suis invité chez la responsable de l’association « somb ti pingda ».
Voici l’adresse du blog de cette association:
Nous discutons des difficultés rencontrées pour la commercialisation du beurre de karité produit par cette asso. Il semble indispensable d’appartenir à un groupement d’associations.Merci pour cet accueil sympathique de Mr et Mme Ouédraogo.
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